En quoi ces changements se répercutent-ils sur les résidents du Québec ?

Les résidents du Québec seront admissibles au congé parental prolongé non-discretionnaire.  En vertu du Régime québécois d'assurance parentale (RQAP) et du projet de convention collective par contre, l'indemnité parentale n'est payable qu'en vertu de l'option des prestations parentales standard.  La raison est fort simple : pour avoir droit à une indemnité parentale, le juriste doit fournir à l'employeur la preuve qu'il a demandé et qu'il reçoit des prestations parentales, de paternité ou d'adoption du RQAP.  Les prestations parentales sont seulement offertes pendant 32 semaines aux termes du plan de base du RQAP et pendant 25 semaines aux termes du plan spécial du RQAP.  Des améliorations aux indemnités parentales sous le RQAP ont été proposées dans le projet de loi du Québec 174 mais n'ont pas encore été adoptées.
 
Aux termes du projet de convention, le juriste qui réside au Québec a le droit de recevoir la différence entre 93 p. 100 de son taux de rémunération hebdomadaire et ses prestations du RQAP, moins toute autre somme gagnée pendant cette période, et ce, pour chacune des semaines où il touche des prestations parentales, d'adoption ou de paternité du RQAP.

Au Québec, certains parents sont admissibles à des prestations de paternité sous le RQAP pour une période de cinq semaines.  Ces parents pourraient donc être admissibles à une indemnité parentale additionnelle couvrant cette période.  Pour en savoir davantage sur les prestations de paternité du RQAP, cliquez ici.
 
Le juriste a également droit à deux semaines supplémentaires de prestations parentales s'il a reçu la totalité des 32 semaines de prestations parentales standard ou s'il les a partagées avec un autre parent qui a reçu la totalité des cinq semaines de prestations de paternité du RQAP. Le maximum payable des indemnités combinées, partagées, de maternité et parentale ne doit pas dépasser 57 semaines.